L’indépendance et la discrétion, deux valeurs clés pour le gestionnaire de patrimoine Pleion

Fondée en 1980, la société Pleion est spécialisée dans la gestion de patrimoine, telle une family office. Comptant 60 personnes en Suisse, et 180 dans le monde, le groupe compte sur un réseau solide d’expertises. A Verbier, Pleion a ouvert ses portes il y a trois ans. Il s’agit du dernier bureau du groupe ouvert en date. À sa tête, Serge Dorsaz, bénéficie d’une longue expérience professionnelle dans le secteur bancaire. À ses côtés, Carine Perraudin, assistante de gestion, est un soutien sans faille. Rencontre avec Serge et Carine.

Serge Dorsaz devant son bureau

Quel est le rôle de Pleion ?

Notre société propose des services de gestion de patrimoine, et non seulement de gestion de fortune, bien que cette dernière constitue notre activité principale. Effectivement, nos compétences s’étendent dans plusieurs domaines, tels que l’accompagnement dans la prévoyance, le domaine juridique, la domiciliation ou encore la négociation de forfaits. Dans chaque domaine, nous collaborons avec des spécialistes.

Faisant partie d’un groupe, nous bénéficions de la force de sa structure, en particulier dans le secteur de conformité (compliance), d’investissements et de recherches économiques.

Quels sont les avantages de s’adresser à un gestionnaire de patrimoine ?

Tout d’abord, aucun fond n’est déposé chez nous. Indépendants, nous avons l’avantage de négocier avec les établissements bancaires afin de trouver les meilleures solutions pour nos clients. C’est grâce à cette indépendance que nous sommes le plus souvent sollicités.

Deuxièmement, nous proposons une diversité de conseils qui dépassent la seule gestion de fortune.

Troisièmement, nous favorisons la personnalisation de la relation client. Nous n’avons pas une exigence de rentabilité. C’est pourquoi nous valorisons la qualité des services que nous délivrons plutôt que la recherche de la quantité de clients.

Enfin, nous sommes complémentaires aux banques avec qui nous entretenons d’excellents liens. Il faut savoir que 30 % des fonds déposés dans les banques suisses sont gérés par des indépendants. Il convient de souligner que nous n’exerçons pas de tarifs plus élevés que les banques pour un mandat de gestion standard.

Carine Perraudin

Pourriez-vous nous décrire le profil type d’un client chez Pleion ?

Nos clients sont pour la plupart des personnes venant de l’UE ou de Suisse qui ont des biens dans la région. La plupart du temps, notre société est recommandée par le bouche à oreille.

Quelle est la façon de gérer un patrimoine ?

Il convient en premier lieu de définir le profil de risque du client. Celui-ci définit ses besoins et sa tolérance au risque. De cette base, nous déterminons l’allocation d’actifs adéquats entre actions, obligations, métaux précieux ou fonds immobiliers…

Il existe deux types de gestion en général. Soit un mandat de conseils : nous adressons des propositions d’investissements nécessitant l’approbation du client. Soit un mandat discrétionnaire : le client confie l’intégralité de la gestion et notre société décide des investissements les plus adaptés sur la base de ses préférences et de son profil.

Comment déterminez-vous les meilleurs ­investissements ?

Nous visons à être sans cesse innovants. C’est pourquoi nous suivons les nouvelles tendances dans les marchés. La durabilité ou plus exactement les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernemental), constituent une part de plus en plus importante. Les nouvelles technologies suscitent également une attention particulière (par exemple la blockchain).

Dans les investissements non cotés en bourse, les placements privés éveillent l’intérêt de nos clients. Il s’agit ici de nouvelles sociétés (start-ups) qui veulent se lancer dans un domaine particulier et le placement s’opère sur 5-10 ans. Par exemple, investir dans des fermes solaires.

Les personnes recherchent aussi des placements alternatifs tels que les métaux précieux ou l’immobilier.

Serge Dorsaz avec un client.

Pourriez-vous nous citer des exemples d’autres services que vous prodiguez en tant que gestionnaires de ­patrimoine ?

Parfois, nous constatons des problématiques de prévoyance avec des personnes qui arrivent gentiment à la retraite. Nous étudions alors leur situation et proposons des solutions d’optimisation de leur prévoyance.

Aussi, nous avons des clients qui ne souhaitent pas gérer leur administration, leurs assurances ou leurs paiements, et nous confient le mandat.

Quels sont vos liens avec Verbier ?

Nous sommes une société qui collabore avec beaucoup d’acteurs à Verbier, par exemple les fiduciaires ou les agences immobilières. Nous entretenons des liens forts avec les locaux.

Avez-vous une anecdote à nous partager ?

Une cliente ayant un logement dans un immeuble a constaté la mise en vente d’un local commercial dans le même bâtiment. Après analyse de l’investissement, nous avons considéré une belle opportunité de l’acheter afin de réaliser une activité commerciale aujourd’hui bien connue à Verbier. Une histoire qui illustre bien et de façon originale notre façon de considérer la gestion de patrimoine dans sa globalité. Nous sommes vraiment des partenaires du client.

Patrick Héritier

Quelques mots de l’associé gérant, Patrick Héritier

Ancien pilote de chasse et de ligne, Patrick Héritier s’est tourné ensuite vers l’investissement immobilier pour une banque avant de devenir gestionnaire de fortune en 2000. Après des postes à responsabilités dans différents établissements bancaires, il a repris la direction de la société de Pleion en 2017, appelée alors Plurigestion.

Quelle était votre mission principale au cœur de Pleion à votre arrivée ?

Ma mission était de renouer avec la croissance en valorisant l’infrastructure en place. Nous souhaitions être exemplaires afin d’attirer les bonnes personnes. C’est pourquoi nous avons anticipé les exigences de la FINMA et obtenu en 2019 la plus haute licence dans la gestion de fortune, la LPCC (loi sur les placements collectifs de capitaux). Nous avons aussi modifié l’image de notre société en changeant son nom, (Plurigestion à Pleion), et son logo.

Que signifie Pleion ?

Ce mot vient du grec ancien qui se traduit par la volonté de s’améliorer, d’aller plus vers l’excellence. En ce sens, le logo est significatif. Le client est situé au centre, entouré par une diversité de compétences et des équipes professionnelles.

Pourquoi une fusion s’est opérée entre Probus et Pleion en 2022 ?

Nous étions très entrepreneurs et avions renoués avec la croissance. Notre image était dynamique et nous avions réussi à attirer de nouvelles personnes. Cependant, il nous manquait certaines compétences et ressources pour continuer sur notre lancée.

Probus était présent à Dubaï, un endroit stratégique, et présentait des compétences complémentaires aux nôtres. Cette société avait des liquidités importantes, mais n’avaient cependant pas de licence de la FINMA.

Tous deux, nous avions en commun nos valeurs, notre façon de travailler et notre culture d’entreprise et ainsi que la même origine valaisanne. Cette fusion a permis de nous renforcer et d’amener de nouveaux services et juridictions.

Quel est le prochain défi de Pleion ?

Nous sommes actuellement en train d’intégrer une société, Finstoy, qui est une plateforme automatisant des conseils financiers. Ce robot-conseiller permet de créer des portefeuilles individualisés, avec des montants inférieurs aux portefeuilles traditionnels. Nous souhaitons ainsi approcher une clientèle plus jeune, 30-40 ans, adeptes de l’intelligence artificielle.

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